Le 14 mars 2025, des centaines de jihadistes ont attaqué le détachement du groupement des unités mobiles d’intervention (Gumi) à Yamba, localité située à une trentaine de kilomètres de Fada N’Gourma. Selon une source sécuritaire, l’attaque a causé la mort d’une douzaine de policiers et de Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), supplétifs civils de l’armée. D’autres sources évoquent un bilan plus lourd, avec au moins 16 morts et plusieurs disparus.
Une seconde attaque près de la frontière nigérienne
Le lendemain, une nouvelle attaque s’est produite dans la localité de Foutouri, proche du Niger. Plusieurs civils ont été tués, bien qu’aucun bilan précis n’ait été communiqué. Des blessés ont été évacués vers l’hôpital régional de Fada N’Gourma, tandis que des habitants et des policiers de Yamba se sont repliés vers cette ville.
Un pays en proie aux violences jihadistes depuis 2015
Depuis près d’une décennie, le Burkina Faso fait face à des attaques récurrentes de groupes armés jihadistes, qui ont fait plus de 26.000 morts, selon l’ONG Acled. Malgré la prise de pouvoir par la junte militaire en septembre 2022, dirigée par le capitaine Ibrahim Traoré, la situation sécuritaire reste critique.
Des tensions et des accusations d’exactions
L’armée burkinabè et les VDP sont également accusés d’exactions contre les civils, notamment dans la zone de Solenzo (ouest). La communauté peule, souvent suspectée de collaboration avec les jihadistes, est particulièrement ciblée par ces violences.
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