Le groupe armé M23, qui devait participer à des pourparlers de paix mardi à Luanda, a fait volte-face lundi soir en annonçant son refus d'y prendre part.
Immédiatement après l'annonce de dernière minute du groupe armé antigouvernemental, le gouvernement de la RDC a affirmé à l'AFP maintenir sa participation aux négociations. Le M23 entend dénoncer les dernières mesures prises par l’Union Européenne qui ciblent neuf responsables du mouvement rebelle M23 et des officiers de l'armée rwandaise.
#RDC Communiqué : Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo salue les nouvelles sanctions de l'UE contre le M23 et le Rwanda et appelle à des sanctions plus robustes. pic.twitter.com/f7ROKzhtB2
— Ministère de la Communication et Médias/RDC (@Com_mediasRDC) March 17, 2025
En République Démocratique du Congo, les opposants politiques Moïse Katumbi, Martin Fayulu et Matata Ponyio sont en faveur des négociations avec le M23. Le président Félix Tshisekedi a jusqu'ici opposé un refus répété à toute discussion directe avec le M23, qu'il qualifie régulièrement de "groupe terroriste". Selon l'analyste politique congolais Christian Moleka, la guerre à l'est de la RDC fragilise politiquement le président congolais. L'interview de Christian Moleka a été réalisée lundi 17 mars.
Ecoutez Christian Moleka 17/03/2025
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