La RDC participe aux discussions de Luanda
Immédiatement après l'annonce de dernière minute du groupe armé antigouvernemental, le gouvernement de la RDC a affirmé à l'AFP maintenir sa participation aux négociations: "La délégation congolaise quitte Kinshasa pour Luanda. Nous allons répondre à l'invitation de la médiation" angolaise", a déclaré Tina Salama, porte-parole du président congolais Félix Tshisekedi.
De son côté, la présidence angolaise a maintenu dans un communiqué que "toutes les conditions" étaient "réunies pour le début des négociations directes comme prévu" mardi. Médiateur de l'Union africaine (UA) dans la crise congolaise, le président angolais Joao Lourenço avait annoncé la semaine dernière inviter à Luanda les deux belligérants pour "entamer des négociations directes de paix".
#RDC : « Le Gouvernement salue les sanctions imposées par l’Union Européenne à l’Office rwandais des mines, du pétrole et du gaz et à la raffinerie de #Gasabo. »
— Patrick Muyaya (@PatrickMuyaya) March 18, 2025
« Ces sanctions constituent la première étape dans la lutte contre le pillage des richesses minières de la #RDC par… https://t.co/8oJdYuzHU4
Le M23 proteste contre les décisions prises par l'Union Européenne
Ces pourparlers devaient être les premiers entre Kinshasa et le M23 depuis la résurgence du groupe armé fin 2021. Le M23, qui avait indiqué plus tôt lundi envoyer une délégation pour "prendre part au dialogue direct" a expliqué son revirement dans communiqué publié lundi soir.
"Les sanctions successives imposées à nos membres, y compris celles adoptées à la veille des discussions de Luanda, compromettent gravement le dialogue direct. Notre organisation ne peut plus poursuivre sa participation aux discussions", a-t-il estimé. L'Union européenne a pris lundi une nouvelle série de mesures contre des acteurs du conflit, visant plusieurs dirigeants du M23, dont son chef Bertrand Bisimwa, mais aussi plusieurs responsables de l'armée rwandaise.
🚨 COMMUNIQUÉ OFFICIEL 🚨
— AFC-Alliance Fleuve Congo (@afcongo) March 17, 2025
L’#AFC/#M23 dénonce les sanctions injustes et les attaques indiscriminées du régime de Kinshasa, compromettant le dialogue de paix.
Face à cette escalade, la tenue des pourparlers devient impossible. pic.twitter.com/APXquj3Pim
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.