Bande de Gaza. Le Hamas annonce la mort de son chef de gouvernement à Gaza, Essam al-Dalis, lors des frappes israéliennes de la nuit dernière

Actus. Ces bombardements, d’une ampleur inédite depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, le 19 janvier, font « suite au refus répété du Hamas de libérer les otages », selon Israël. Le mouvement islamiste palestinien appelle le Conseil de sécurité de l'ONU à se réunir en urgence.

Bande de Gaza. Le Hamas annonce la mort de son chef de gouvernement à Gaza, Essam al-Dalis, lors des frappes israéliennes de la nuit dernière
Le gouvernement israélien ordonne l’évacuation de l’est de la Bande de Gaza, après avoir fait au moins 330 morts dans des bombardements - Wikimedia commons

Le ministre de la Défense Israël Katz a affirmé que l'Etat hébreu continuera de combattre dans l'enclave palestinienne "tant que tous les otages ne seront pas rentrés chez eux". 

 Le porte-parole arabophone de l'armée a ainsi ordonné sur X aux Gazaouis d'évacuer les zones frontalières, qui sont des "zones de combats dangereuses".  
Le Forum des familles, plus grande association de proches d'otages en Israël, implore Benyamin Nétanyahou d'”arrêter de tuer" les personnes retenues, après les frappes intenses menées dans la nuit du lundi 17 au mardi 18 mars sur la bande de Gaza. "Les familles des otages exigent une réunion ce matin avec le Premier ministre, le ministre de la Défense et le chef de l'équipe de négociations, au cours de laquelle on leur assurera comment les otages seront protégés de la pression militaire et comment on compte les ramener", selon un communiqué du Forum des familles.  

L'attaque israélienne a fait au moins 330 morts, selon le Hamas.  

Dans son dernier bilan, le ministère de la Santé du Hamas pour la bande de Gaza a enregistré "plus de 330 morts, en majorité des enfants et des femmes palestiniens, et des centaines de blessés, dont des dizaines sont dans un état critique", a fait savoir le directeur du ministère, Mohammed Zaqout. Il s'agit d'une attaque d'une ampleur inédite depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu, le 19 janvier.  

Israël dit que les frappes font suite "au refus répété du Hamas de libérer" des otages. Les frappes israéliennes à grande échelle menées sur l'enclave palestinienne "font suite au refus répété du Hamas de libérer" des otages, justifie le gouvernement israélien dans un communiqué, promettant d'agir contre le mouvement islamiste avec davantage de force à l'avenir. La présidence des Etats-Unis a déclaré avoir été consultée au préalable par son allié historique. 

Pour le Hamas, Israël a "décidé de torpiller" la trêve. le Hamas annonce la mort de son chef de gouvernement à Gaza, Essam al-Dalis

Le Premier ministre israélien "et son gouvernement extrémiste ont décidé de torpiller l'accord de cessez-le-feu, exposant les prisonniers à Gaza à un sort incertain", écrit le mouvement palestinien dans un communiqué, faisant référence aux otages. Le Hamas appelle aussi le Conseil de sécurité de l'ONU à se réunir en urgence et à adopter une résolution pour contraindre Israël à "cesser l'agression" et retirer ses troupes de toute la bande de Gaza. 

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