Le 17 mars, un poste militaire situé à Chétima-Wangou, dans la région de Diffa, a été attaqué par environ 300 combattants de Boko Haram, selon un rapport de l’armée nigérienne. Les assaillants ont tenté de pénétrer les lignes de défense avec des véhicules piégés et des explosifs.
L’attaque a été repoussée, mais quatre soldats nigériens ont été tués. L’armée affirme avoir ensuite mené une contre-offensive aérienne, neutralisant une colonne de 30 motos et une cinquantaine de jihadistes qui s’étaient réfugiés dans une maison. D’autres assaillants ont fui vers le Nigeria.
Neuf militaires tués lors d'affrontements près du Burkina Faso
Deux jours plus tôt, le 15 mars, un autre affrontement a eu lieu dans la région de Tillabéri, à proximité de la frontière burkinabè. Neuf soldats nigériens ont été tués et sept autres blessés lors de violents combats contre des jihadistes affiliés à l’État islamique.
L’armée rapporte que les assaillants ont reçu des renforts d’une centaine de motos en provenance du Burkina Faso. Une opération conjointe entre les armées nigérienne et burkinabè a toutefois permis de les mettre en déroute. Selon les autorités militaires, au moins 55 jihadistes ont été tués dans des frappes aériennes.
Lutte contre le jihadisme : des défis persistants
Depuis le coup d’État militaire de juillet 2023, le régime au pouvoir s’est engagé à renforcer la sécurité. Cependant, les attaques jihadistes restent fréquentes, avec au moins 2 400 victimes recensées depuis le putsch, selon l’ONG Acled.
Face à cette menace, une force régionale de 5 000 soldats réunissant le Niger, le Burkina Faso et le Mali devrait être déployée prochainement. En attendant, des opérations conjointes sont déjà menées pour contrer la progression des groupes armés dans la région.
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