Dès son sacre, Angélique Angarni-Filopon a marqué l'histoire du concours. Première Miss Martinique à remporter la couronne, elle est aussi la toute première Miss France à être élue à plus de 30 ans. Mais cette distinction ne lui vaut pas seulement des félicitations : elle devient rapidement la cible d'un harcèlement incessant.
Un torrent de haine sur les réseaux sociaux
Depuis son élection, Angélique Angarni-Filopon fait face à des critiques déchaînées. Son physique, son âge et sa couleur de peau deviennent les prétextes d'une vague de propos racistes décomplexés. "Trop vieille", "trop grosse", "trop noire"... Les insultes pleuvent sans relâche.
Le harcèlement atteint un nouveau sommet lorsque Miss France 2025, fidèle à la neutralité imposée par son rôle, refuse de prendre position au sujet de Charlie Hebdo lors d'une interview. Un choix qui lui vaut un redoublement d'attaques en ligne.
"Ça fait tellement mal" : Angélique s'effondre en larmes
En voyage d'intégration au Québec, la jeune femme partage son expérience avec d'anciennes Miss comme Maëva Coucke, Alicia Aylies ou Indira Ampiot. Devant les caméras de l'émission "50' Inside", elle laisse exploser son émotion.
"Mon seul tort, c'est d'avoir une couleur de peau qui ne plaît pas. En fait, c'est violent parce qu'au-delà de la couleur... Je voulais pas pleurer ! [...] J'ai lu des 'Elle ressemble à un homme', 'Elle ressemble à un singe'... Des trucs tellement violents et je suis dans cette bataille à me dire que je sais qu'ils ont pas raison. Mais ça fait tellement mal", confie-t-elle, la voix brisée.
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Un soutien qui ne faiblit pas
Face à cet acharnement, de nombreuses personnalités prennent la parole pour défendre Angélique Angarni-Filopon. Vaimalama Chaves, ex-Miss France, lui adresse un message de soutien, tout comme le Comité Miss France, qui condamne fermement les attaques dont elle est victime. Alicia Aylies, élue en 2017, a déclaré : "Qu’ils le veuillent ou non, tu es Miss France ! C’est toi et personne d’autre."
Malgré la douleur, Miss France 2025 tient bon. Entourée de ses consœurs, elle trouve du réconfort et reprend peu à peu confiance. "Il m'a fallu du temps pour comprendre que j'étais vraiment Miss France", avoue-t-elle. Une résilience exemplaire face à une adversité sans précédent.
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