Aliou Bah a été condamné en janvier dernier à deux ans de prison ferme pour "offense et diffamation" à l'encontre du général Mamadi Doumbouya.
Le régime du général Doumbouya, arrivé au pouvoir par un coup d'Etat en 2021, est régulièrement accusée de réprimer la liberté d'expression et de faire taire des figures de l'opposition dans ce pays d'Afrique de l'Ouest.
Le procès en appel d'Aliou Bah, président du Mouvement démocratique libéral (MoDeL) et qui s'ouvre mercredi à la cour d'appel de Conakry, inquiète vivement les organisations de défense des droits humains.
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— Amnesty West & Central Africa (@AmnestyWARO) March 25, 2025
🔴 Procès de Mamadou Aliou Bah en appel le 26 mars : la justice doit libérer l'opposant politique et réaffirmer le droit à la liberté d’expression, fréquemment bafoué depuis l’arrivée au pouvoir du CNRD.#DroitsHumains pic.twitter.com/Yxjo7fTsLD
"La justice doit libérer l'opposant politique et réaffirmer le droit à la liberté d'expression, fréquemment bafoué depuis l'arrivée au pouvoir du CNRD", l'organe dirigeant du régime, a déclaré sur X le bureau régional d'Amnesty International pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre. Mamadou Aliou Bah "est en détention depuis le 26 décembre 2024 pour avoir mis en cause les autorités dans des cas de disparitions forcées", rappelle l'organisation de défense des droits humains. Il avait été interpellé ce jour-là à Pamelap, à la frontière guinéo-léonaise alors qu'il se rendait à Freetown.
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