L’armée américaine a mené mardi 25 mars de nouvelles frappes aériennes contre des positions du groupe jihadiste État islamique (EI) dans le nord de la Somalie, ont annoncé les autorités somaliennes et le Commandement des États-Unis pour l'Afrique (AFRICOM). Selon les premiers rapports, plusieurs combattants de l'EI auraient été éliminés. Il n'y aurait aucune victime civile selon ces mêmes autorités.
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Une riposte ciblée contre l’EI
L’opération, menée en coordination avec le gouvernement fédéral somalien, a visé des "repaires connus de terroristes de l’EI" dans les montagnes de Golis, situées dans la région semi-autonome du Puntland. "Les efforts malveillants de ce groupe menacent les intérêts sécuritaires américains", a rappelé l'AFRICOM.
Bien que l’EI reste moins influent que les shebab affiliés à Al-Qaïda en Somalie, sa présence s’accroît. Les autorités du Puntland, appuyées par des forces américaines, ont d’ailleurs lancé une offensive contre ses milices en décembre dernier.
Une lutte qui s’intensifie
En février, les États-Unis avaient déjà frappé des responsables de l’EI en Somalie. Le gouvernement du Puntland avait alors affirmé que ces opérations avaient "éliminé des personnages clés" du groupe. Quelques jours plus tard, les forces locales repoussaient une double attaque jihadiste contre l’une de leurs bases.
Abdulqadir Mumin, chef présumé de l’EI en Somalie et natif du Puntland, demeure une cible prioritaire pour les forces somaliennes et américaines.
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