Un bateau de pêche chinois a été attaqué jeudi 27 mars au large du Ghana par un groupe armé de sept individus, selon un communiqué de l'armée ghanéenne publié ce week-end. À la suite de cette attaque, trois membres d’équipage, tous de nationalité chinoise, sont portés disparus et soupçonnés d’avoir été enlevés.
Un assaut en pleine mer
Le navire, baptisé Mengxin I, a été abordé jeudi peu avant 18h. Les assaillants ont rassemblé de force une partie de l’équipage, tandis que d’autres marins se cachaient pour échapper à l’attaque. Après trois heures de chaos à bord, le capitaine, le second et le chef mécanicien avaient disparu.
Face à la gravité de la situation, les autorités ghanéennes ont alerté les autres pays de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao), dans l’espoir de localiser les victimes et traquer les responsables.
Le golfe de Guinée, un point chaud de la piraterie
Cette attaque s’inscrit dans un contexte plus large de piraterie maritime en hausse dans le golfe de Guinée, une zone stratégique riche en hydrocarbures et en ressources halieutiques. En 2022, le Conseil de sécurité de l’ONU avait adopté une résolution, coparrainée par le Ghana et la Norvège, condamnant la recrudescence des actes de piraterie. Selon l’institut de recherche Stable Seas, certains groupes armés opérant dans le delta du Niger peuvent générer jusqu’à 5 millions de dollars par an grâce aux vols et prises d’otages.
Les patrouilles navales internationales tentent de contrer cette menace croissante. En 2021, un affrontement avec un navire militaire danois au large du Nigeria avait abouti à la mort de quatre pirates.
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