Selon le ministère de la Justice marocain, 31 personnes condamnées pour des affaires liées à l’extrémisme et au terrorisme ont bénéficié d’une grâce royale à l’occasion de l’Aïd el-Fitr, marquant la fin du ramadan. Ces détenus ont obtenu cette clémence après avoir renoncé à l’extrémisme et au terrorisme, selon le communiqué officiel.
En tout, 1.533 prisonniers, en détention ou en liberté, ont été graciés à l’occasion de cette fête religieuse.
Un procès controversé
Arrêté en 2008, Abdelkader Belliraj avait été condamné à perpétuité l’année suivante pour son rôle présumé à la tête d’un réseau islamiste et pour son implication dans six meurtres en Belgique entre les années 1980 et 1990, des accusations qu’il a toujours niées. Sa peine avait été confirmée en appel en 2010.
Lors de ce procès collectif, 34 autres co-accusés avaient été condamnés à des peines allant d’un an de prison avec sursis à 30 ans de réclusion. Certains, dont des responsables de partis islamistes modérés, avaient déjà été graciés en 2011.
Des défenseurs des droits humains avaient dénoncé de graves irrégularités dans ce procès, mettant en cause les conditions de détention et de jugement des accusés.
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