La police zimbabwéenne a annoncé mardi 1er avril l'arrestation de 95 personnes à Harare après une manifestation, lundi 31 mars, appelant au départ du président Emmerson Mnangagwa. La mobilisation, qui a rassemblé environ 200 personnes sur la place de la Liberté, a été initiée par Blessed Geza, ancien combattant du parti au pouvoir, le Zanu-PF.
Selon les autorités, les manifestants auraient jeté des pierres sur les forces de l’ordre et bloqué temporairement une grande avenue. Ils scandaient des slogans tels que "Ça suffit" et "Mnangagwa doit partir". Ces actes sont considérés comme une incitation à la violence publique, selon l’accusation.
Un climat tendu à Harare
La présence policière était renforcée lundi, mais la manifestation a été relativement limitée. Cependant, la peur des tensions a conduit à la fermeture des écoles, commerces et entreprises.
Blessed Geza, à l’origine de l’appel à manifester, critique une faction du Zanu-PF qui chercherait à prolonger le mandat du président, âgé de 82 ans, au-delà de 2028. Après l’arrestation des manifestants, il a déclaré sur les réseaux sociaux qu’il n’organiserait pas d’autres marches, mais promet des actions pour faire tomber le régime.
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