Assistance juridique, accompagnement psychologique ou mise à l’abri temporaire, les victimes de violences conjugales et intra-familiales bénéficient, depuis le mardi 1er avril, d’un dispositif d’urgence proposé par AXA.
Un relogement pendant sept nuits
Les contrats d'assurances habitation s’élargissent afin de mettre en place un dispositif de relogement temporaire pris en charge par le groupe français. Cette intervention prévoit, si la situation l’exige, un accueil d’urgence jusqu’à sept nuits en hôtel ou en appart'hôtel pour la victime et ses enfants. Les transports pour écarter la personne d’une situation violente vers une mise à l'abri auprès de quelqu’un de confiance sont également pris en charge. Au sein d’AXA Partners, une cellule spécialisée est disponible tous les jours et à tout moment pour organiser le mise en sécurité.
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AXA peut garantir un suivi et une orientation vers les associations spécialisées, l’aide aux démarches, ou encore la prise en charge des frais et honoraires de l’avocat lors du dépôt de plainte, y compris avec une constitution de partie civile.
💔 Les violences conjugales, c’est un abus de pouvoir dans le couple : le conjoint violent utilise son rapport de force pour contrôler et manipuler la victime afin de créer une situation d’emprise.
— Solidarité Femmes (@SolidariteFemme) January 29, 2025
Il est crucial de savoir les repérer 👇https://t.co/CON5tsi36z
40% des victimes renoncent à quitter leur conjoint violent car elles ne savent pas où aller
Ce renforcement du contrat d'hébergement est inédit en France. Il est assuré par Juridica, la filiale de protection juridique d’AXA France. Elle subventionne ce programme lancé par une équipe de juristes volontaires et collabore avec la Fédération Nationale Solidarité Femmes, la Fondation des Femmes, ou encore la Maison des Femmes. Cette initiative s'inscrit dans la continuité des engagements sociétaux de l’assurance contre les violences, notamment grâce à son projet "Elle's Angels". Depuis sa création, plus de 2 000 femmes victimes ont pu être aidées.
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En 2021, la Fondation des Femmes publie un rapport qui indique que 40% des victimes renoncent à quitter leur conjoint violent car elles ne savent pas où aller. Elles sont, dans la grande majorité des cas, des femmes (85%), et les personnes suspectées pour ces actes sont des hommes à 86%, selon le service de sécurité rattaché au ministère de l’Intérieur en 2023.
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