Chaque année depuis 2019, la France consacre officiellement le 7 avril à la mémoire des victimes du génocide des Tutsis au Rwanda. Cette date fait écho à celle de 1994, marquant le début d’une extermination planifiée qui fit plus de 800 000 morts en cent jours. Majoritairement des Tutsis, mais aussi des Hutus modérés.
En 2025, les commémorations prennent une dimension particulière. A Paris, l’Unesco accueille une exposition photographique poignante, Kwibula 31 : Rwanda 1994, installée sur les grilles de son siège jusqu’à fin mai (kwibula signifie «se souvenir» en kinyarwanda, et il s'agit du 31e anniversaire).
Une mémoire à transmettre : l’éducation comme rempart contre l’oubli
L’un des enjeux majeurs de cette journée reste la transmission. A l’Unesco, on insiste sur l’importance de l’enseignement des génocides pour prévenir leur répétition. Des lieux de mémoire, comme les églises de Nyamata ou Murambi, classées au patrimoine mondial, sont des supports pédagogiques essentiels.
En France, le Mémorial de la Shoah s’associe à l’association Ibuka pour proposer projections, conférences et rencontres. L’objectif : sensibiliser les jeunes générations à ce pan souvent méconnu de l’histoire contemporaine.
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