Paul Kagame, président du Rwanda, s'est exprimé quant aux sanctions internationales visant son pays, adoptées pour sanctionner l'implication du Rwanda dans le conflit à l’est de la République démocratique du Congo. "Si quelqu’un dit : 'Hé, nous allons vous sanctionner'. Quoi ? Allez au diable", a-t-il déclaré lundi 7 avril, en marge des commémorations du génocide des Tutsi de 1994. Il a accusé ses détracteurs d’ingérence : "Vous avez vos propres problèmes à régler, allez régler vos propres problèmes, laissez-moi m’occuper des miens."
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Le M23 continue sa progression dans l’est de la RDC
Le groupe armé M23, soutenu par Kigali selon des experts de l’ONU, a conquis ces dernières semaines plusieurs villes stratégiques dans l’est congolais, dont Goma, Bukavu et brièvement Walikale. Malgré les appels au retrait du mouvement et des 4 000 soldats rwandais supposés engagés, aucune désescalade n’est en vue. Les sanctions de l’UE, des États-Unis, du Royaume-Uni, du Canada et de l’Allemagne visent plusieurs responsables rwandais et du M23.
Des pourparlers sans effet immédiat
Le Qatar a tenté de relancer la voie diplomatique en organisant une rencontre entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame à Doha. Bien qu’un cessez-le-feu ait été évoqué, aucun progrès concret n’a été observé. Le conflit, enraciné depuis trois décennies dans une région riche en minerais, demeure un foyer d’instabilité majeur.
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