L'Algérie a rejeté, dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères, les "graves accusations" portées par le Mali qui affirme qu'elle a abattu l'un de ses drones sur le territoire malien. Selon Alger, les données radars de son ministère de la Défense "établissent clairement la violation de l'espace aérien de l'Algérie" par un drone de reconnaissance venu du Mali.
L'Algérie a dit devoir se résoudre à "appliquer la réciprocité et procéder au rappel, pour consultation, de ses ambassadeurs au Mali et au Niger et à différer la prise de fonction de son nouvel ambassadeur au Burkina Faso". Alger a "regretté l'alignement inconsidéré du Niger et du Burkina sur les thèses fallacieuses du Mali".
En début de soirée, le ton est monté d'un cran supplémentaire avec l'annonce par le ministère algérien de la Défense (MDN) de la fermeture immédiate de l'espace aérien algérien à tous les avions ou aéronefs, "en provenance ou à destination du Mali". Cela inclut donc les vols commerciaux Alger-Bamako. "En guise de réciprocité" à cette mesure, le Mali a annoncé avoir à partir de lundi fermé son espace aérien national "à tous les aéronefs civils et militaires en partance ou à destination de l'Algérie, jusqu'à nouvel ordre", dans un communiqué du ministère des Transports.
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