Présidentielle au Gabon : "L'adhésion des travailleurs à ma candidature a fait peur au régime" estime Jean-Remy Yama

Dernière ligne droite vers l’élection présidentielle du 12 avril 2025.

Les Gabonais sont appelés aux urnes le 12 avril prochain pour élire leur futur président, 18 mois après le coup d'État qui a renversé la dynastie Bongo et porté au pouvoir le général Brice Oligui Nguema, candidat à cette élection Sept autres candidats sont en lice, parmi lesquels l'ancien Premier ministre du président déchu Ali Bongo, Alain-Claude Bilie By Nze - que la presse gabonaise présente comme l'adversaire le plus sérieux de Brice Oligui Nguéma.

Un juriste inspecteur des impôts, Joseph Lapensée Essingone, et un médecin, Stéphane Germain Iloko Boussengui, ainsi que Axel Stophène Ibinga Ibinga, Alain Simplice Boungoueres, Thierry Yvon Michel Ngoma et Zenaba Gninga Chaning, la seule femme, sont également en course. 

La candidature de Jean-Remy Yama, figure du syndicalisme gabonais, qui a créé son mouvement politique, le Parti National pour le Travail et le progrès, a été rejetée par la conseil constitutionnel. Il estime qu’on l’a empêché de se présenter, en raison selon lui, de son passé de syndicaliste.

Ce mardi 08 avril 2025 en début d'après-midi, je me suis rendu au district de Matsatsa (département de Mulundu, Ogooué-Lolo) pour une causerie citoyenne. En dépit du temps mausade, les populations ont répondu présentes pour comprendre mon message sur la mascarade qui entache… pic.twitter.com/p2kq97D8MS

— Jean-Remy Yama (@Jeanremyyama) April 8, 2025