“En 2016, après des années de dépression liée à la drépanocytose, un médecin, le 26ᵉ que je consultais, a vraiment compris ma maladie et m’a conseillé de voir un psychiatre. Je l’ai fait sans hésiter.
“Au bout de huit séances, j’ai eu un déclic : j’ai accepté ma maladie et appris à vivre avec. Aujourd’hui, j’en parle ouvertement, y compris dans mon livre (Le Boost est en vous : Surmontez les défis et réinventez-vous pour une réussite durable). C’était la meilleure décision de ma vie.
“Ma règle depuis 2016 : préserver ma santé mentale et physique. Je choisis avec qui je travaille, et je m’entoure de personnes positives. Si une relation professionnelle menace mon bien-être, je dis stop.
“J’ai tout mis en place pour que ces handicaps invisibles n’affectent pas mon activité. Pour les troubles dys, j’ai adapté ma communication : avant, j’aurais refusé cet entretien, mais aujourd’hui, je parle plus facilement. Pour l’écriture, je l’intègre dans ma pédagogie en demandant à mes clients de noter les points clés. Pour la drépanocytose, le stress est un facteur déclencheur de crises. Donc, je refuse les clients ou collaborateurs toxiques, je délègue ce que je ne maîtrise pas, et je priorise ma santé.
“Par exemple, je préfère annuler un rendez-vous important pour aller à l’hôpital plutôt que de risquer une crise. Mon entreprise est aussi structurée pour fonctionner sans moi si nécessaire.
“Beaucoup d’entrepreneurs cachent leur vulnérabilité par peur d’être jugés. Pourtant, c’est une force. La société investit dans le bien-être des salariés, mais les dirigeants oublient souvent le leur.
“Mon combat est de montrer qu’on peut concilier performance et bien-être. Je m’entoure de personnes partageant cet état d’esprit. Et je recommande à tous de prendre soin de leur santé mentale, de manière préventive.”
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