Chaque année, le 25 avril marque la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, instituée par les États membres de l’OMS en 2007. Cette journée vise à rappeler l’urgence d’un engagement politique et scientifique durable, ainsi que de moyens financiers renforcés pour enrayer la maladie. Malgré les progrès réalisés depuis plusieurs décennies, le paludisme reste une menace pour des millions de personnes à travers le monde.
Cette semaine, nos invités sont le docteur Sandrine Houze, professeur au centre national de référence du paludisme à l'hôpital Bichat à Paris et Jean-François Mbaye, vice-président des Elus locaux contre le paludisme, une association de sensibilisation et de lutte contre le paludisme.
Paludisme : une lutte mondiale encore cruciale, surtout en Afrique
En 2023, l’OMS a recensé 263 millions de cas de paludisme et 597 000 décès dans 83 pays, dont 94 % des cas et 95 % des décès sur le seul continent africain. Ces chiffres soulignent l’inégalité géographique face à la maladie, malgré les avancées en termes de prévention, traitement et sensibilisation.
Recherche, prévention et sensibilisation : où en est-on ?
Les campagnes de sensibilisation, la distribution de moustiquaires imprégnées, l’amélioration des diagnostics et les traitements précoces ont contribué à sauver de nombreuses vies. Mais la persistance du paludisme, notamment en Afrique subsaharienne, montre que les efforts doivent être poursuivis et amplifiés.
Du côté de la recherche, l’espoir repose en partie sur les vaccins antipaludiques, dont certains sont actuellement en cours de déploiement ou d’évaluation. La coopération internationale, le financement de la recherche et la formation des personnels de santé sont des leviers essentiels pour espérer éradiquer cette maladie évitable.
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