Guinée équatoriale : Malabo dément l'envoi de jeunes au front en Ukraine

Actus. Le vice-président équato-guinéen Teddy Nguema a formellement démenti toute implication militaire de son pays dans la guerre en Ukraine. Il réfute également la présence de mercenaires russes sur le territoire.

Guinée équatoriale : Malabo dément l'envoi de jeunes au front en Ukraine
Le vice-président équato-guinéen Teddy Nguema a formellement démenti toute implication militaire de son pays dans la guerre en Ukraine - X - Teddy Nguema

Le vice-président de la Guinée équatoriale, Teddy Nguema, a rejeté samedi sur le réseau social X une information selon laquelle des jeunes de son pays auraient été envoyés combattre en Ukraine aux côtés de l'armée russe. « Je viens démentir l'information concernant l'envoi de troupes équato-guinéennes en Russie pour combattre en Ukraine, c'est faux », a-t-il écrit.

Selon lui, les jeunes Équato-Guinéens présents en Russie y suivent des formations universitaires. « Ils ne partent pas à la guerre, mais se forment dans les prestigieuses universités de la Fédération de Russie », a-t-il précisé, ajoutant qu’ils reviennent ensuite pour « contribuer à la défense de la patrie ».

Des allégations venues de la diaspora

L'information initiale provient du média Diario Rombe, basé en Espagne et réputé proche de l’opposition équato-guinéenne. Le site évoquait un accord militaire secret entre Moscou et Malabo, incluant un programme de recrutement de jeunes citoyens sans expérience militaire pour le front ukrainien. Il avançait que ce recrutement se ferait en échange de la présence de mercenaires russes sur le sol équato-guinéen.

Des accusations que Teddy Nguema a également rejetées. « Ici, nous n'avons pas de mercenaires, mais des instructeurs qui nous aident dans le cadre de la coopération et de la collaboration existantes, tant avec la Russie qu'avec d'autres pays amis », a-t-il répondu.

Des instructeurs russes mais peu d'activité

Les accords militaires signés en 2024 entre la Guinée équatoriale et la Russie mentionnaient l’arrivée d’« instructeurs » russes pour des sessions de formation militaire. Toutefois, selon des sources militaires consultées par l'AFP, aucune formation n’a été organisée depuis l’arrivée d’un premier contingent russe en août 2024.

D’après des sources sécuritaires, ces paramilitaires étrangers continuent pourtant d’affluer dans le pays, accompagnés de matériel, d’armes et de véhicules. Leur nombre est actuellement estimé à environ 300 hommes.

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