L’attaque s’est produite dans la périphérie de la capitale kényane, une zone où les limites entre espaces protégés et habitations humaines sont de plus en plus ténues. Selon un communiqué du KWS, la victime a été retrouvée sans vie près de la rivière Mbagathi, présentant des blessures graves dans le bas du dos. Le lion à l’origine de l’attaque n’a pas été retrouvé sur place.
Un autre adolescent, témoin de la scène, a donné l’alerte. Les équipes de rangers sont intervenues rapidement et poursuivent actuellement les recherches dans la zone. Un piège a été installé dans l’espoir de capturer l’animal.
Un second drame en 24 heures
Le Kenya Wildlife Service a également rapporté qu’un homme de 54 ans a été tué vendredi par un éléphant dans le comté de Nyeri, dans le centre du pays. Deux tragédies en moins de 48 heures qui rappellent l’urgence de renforcer les dispositifs de protection pour les populations vivant à proximité des zones naturelles protégées.
Le KWS appelle à des mesures renforcées
Dans son communiqué, le KWS a exprimé ses condoléances aux familles des victimes et a souligné la nécessité d’investir davantage dans les mécanismes de prévention des conflits entre l’homme et la faune. Il recommande notamment l’installation de systèmes d’alerte précoces, une meilleure signalisation, et un dialogue accru avec les communautés locales.
« Ces tragédies montrent combien la cohabitation entre humains et faune sauvage peut être difficile, surtout dans les zones en périphérie des parcs nationaux », a déclaré un porte-parole du service.
Un défi croissant au Kenya
Le Kenya est reconnu pour sa richesse en biodiversité et ses parcs nationaux emblématiques. Toutefois, la pression démographique, l’expansion des infrastructures et les sécheresses liées au changement climatique accroissent les interactions – parfois mortelles – entre humains et animaux sauvages.
Selon le KWS, des centaines d’incidents sont enregistrés chaque année, impliquant notamment des lions, éléphants, buffles et hippopotames.
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