Une centaine de partis au Mali ont affirmé mardi dernier soupçonner les militaires au pouvoir de vouloir les dissoudre ou suspendre "comme au Burkina et au Niger" voisins, également dirigés par des régimes militaires.
Ce collectif réclame aussi un report des concertations prévues par les autorités pour l'adoption de la charte des partis, une des recommandations des Assises Nationales de refondation organisées par les militaires en décembre 2022 pour "construire une solution de sortie de crise" au Mali.
Les activités des partis et des associations à caractère politique au Mali avaient été suspendues d'avril à juillet 2024.
La junte - qui les accusait de "discussions stériles" et de "subversion" - avait invoqué le danger qu'elles faisaient peser sur un "dialogue" national en cours sur l'avenir politique du Mali. Ismaël Sacko est le président du Parti social-démocrate africain (PSDA), opposant au régime actuel à Bamako. Il évoque la situation politique actuelle au Mali, mais également les tensions entre Bamako et Alger.
Ecoutez Ismaël Sacko
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