“Quel honneur d’amener le Nigéria au Festival de Cannes”, a exprimé sur ses réseaux sociaux, Akinola Davies. Réalisateur de court-métrages et de séries, son premier film My Father’s shadow” est dans la sélection officielle du Festival de Cannes dans la catégorie “Un certain regard”.
"C'est le premier film d'un jeune cinéaste nigérian et la première fois que le Nigeria, grand pays de cinéma et en particulier d'un cinéma particulier appelé Nollywood, figure dans la sélection officielle", expliquait Thierry Frémaux, délégué général du Festival, lors de la présentation de la sélection officielle, le 10 avril.
Voir cette publication sur Instagram
Le long-métrage raconte l’histoire de jeunes garçons qui explorent Lagos avec leur père, pendant la crise électorale nigériane de 1993. Ils sont témoins à la fois de l'ampleur de la ville et des luttes quotidiennes de leur père, alors que les troubles politiques menacent leur retour à la maison.
L’Égypte et la Tunisie, les autres représentants du continent africain au Festival de Cannes
Akinola Davies sera en compétition avec d’autres réalisateurs du continent. L'’Égyptien Morad Mustafa, présentera son film Aisha Can’t Fly Away, qui raconte l’histoire d’Aïsha, une Somalienne de 26 ans qui vit et travaille dans un quartier du Caire où vit une importante communauté de migrants africains.
L'indifférence des autorités face aux violentes tensions entre les Égyptiens et les différentes nationalités africaines a permis à différents gangs de prendre le contrôle du quartier. La situation tourne rapidement au vinaigre lorsque l'un d'entre eux propose à Aïsha d'assurer sa sécurité en échange d'une faveur.
De son côté, la réalisatrice franco-tunisienne Erige Sehiri, présentera Promis le ciel, un film, avec l’actrice Aissa Maiga et l’artiste ivoirienne Laetitia Ky, qui raconte l’histoire de Marie, 40 ans, Ivoirienne installée en Tunisie qui partage sa vie entre journalisme et pastorat évangélique. Engagée et moderne, elle héberge des femmes en difficulté, comme Nané, jeune mère sans papiers, et Jolie, artiste menacée d’expulsion. Ensemble, elles forment un trio débrouillard. Mais les tensions croissantes entre Subsahariens, Tunisiens et forces de l’ordre viennent bousculer leur fragile équilibre.
Voir cette publication sur Instagram
Depuis sa première édition en 1946, seulement un film africain a remporté la Palme d’or, la principale récompense décernée par le jury du festival de Cannes: il s’agit des "Chronique des années de braise", un film algérien de Mohammed Lakhdar-Hamina. C’était il y a 50 ans, en 1975.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.