Le militant égypto-britannique Alaa Abdel Fattah, figure de la révolution de 2011 en Égypte, est en grève de la faim depuis plus de 50 jours. Emprisonné depuis 2019, il a alerté sa famille dans une lettre du samedi 19 avril sur son état de santé. Il se dit "très affaibli" et évoque des "douleurs abdominales sévères".
Condamné à cinq ans de prison pour avoir partagé un post Facebook évoquant des actes de torture dans les prisons égyptiennes, Abdel Fattah est détenu dans la prison de Wadi al-Natroun. Il ne consomme depuis début mars que du thé, du café noir et des sels de réhydratation, a précisé sa famille.
"J'ai toujours peur d'une tragédie"
Sa mère, Laila Soueif, également en grève de la faim depuis septembre à Londres, cherche à faire pression sur le gouvernement britannique pour obtenir sa libération. Son état de santé est préoccupant, tout comme celui de son fils, selon leurs proches.
"J’ai toujours peur d’une tragédie", a confié sa sœur Sanaa Seif, appelant le Premier ministre britannique Keir Starmer à intervenir.
En 2022, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi avait relancé un comité de grâce qui a permis la libération de certains détenus politiques. Mais selon les ONG, des dizaines de milliers d’opposants, journalistes et militants sont toujours emprisonnés — ce que les autorités nient.
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