La journée mondiale de lutte contre le paludisme est organisée tous les ans le 25 avril.
Instituée par les États Membres de l’OMS lors de l’Assemblée mondiale de la Santé 2007, cette journée est l’occasion de rappeler la nécessité d’un engagement politique et scientifique durable, associé à des moyens financiers, en faveur de la prévention de la lutte contre le paludisme. Si des progrès ont été faits au cours des dernières décennies pour réduire son incidence ainsi que la mortalité, et pour améliorer la prise en charge, le paludisme touche encore des millions de personnes. En 2023, l’Organisation mondiale de la Santé a estimé à 263 millions le nombre de cas de paludisme et à 597 000 le nombre de décès dus au paludisme dans 83 pays.
À écouter : Paludisme : une lutte mondiale encore cruciale, surtout en Afrique
Le paludisme est une maladie potentiellement mortelle qui est transmise à l’être humain par les piqûres de certains types de moustiques.
Le paludisme sévit principalement dans les pays tropicaux. Il s’agit d’une maladie évitable dont on peut guérir. L’infection est causée par un parasite et ne se transmet pas d’une personne à l’autre. Les symptômes peuvent être bénins ou engager le pronostic vital. Les symptômes bénins sont la fièvre, les frissons et les maux de tête. Les symptômes graves sont la fatigue, la confusion, les convulsions et des difficultés à respirer. Les nourrissons, les enfants de moins de cinq ans, les femmes et filles enceintes, les voyageurs et les personnes vivant avec le VIH ou atteintes de sida courent un risque plus élevé d’infection grave.
En 2023, 94 % des cas de paludisme et 95 % des décès dus à la maladie ont été enregistrés sur le continent africain.
Selon l’Organisation mondiale de la santé, le continent africain continue de supporter une part importante et disproportionnée de la charge mondiale du paludisme. En 2023, environ 94 % des cas de paludisme et 95 % des décès dus à la maladie ont été enregistrés dans cette Région. Les enfants de moins de cinq ans représentaient quelque 76 % des décès dus au paludisme sur le continent. Selon l’OMS, plus de la moitié de ces décès sont survenus dans quatre pays : le Nigéria (30,9 %), la République démocratique du Congo (11,3 %), le Niger (5,9 %) et la République-Unie de Tanzanie (4,3 %).
Aujourd'hui, c'est la Journée mondiale de lutte contre le #paludisme !
— OMS Afrique (@OMS_Afrique) April 25, 2025
Depuis 2000, plus de 1,7 milliard de cas de paludisme et 12 millions de décès ont été évités dans la Région africaine grâce à des efforts coordonnés en matière de santé mondiale.
Ensemble, nous pouvons… pic.twitter.com/NOJI7lHLcA
Vaccins.
Depuis octobre 2021, l’OMS recommande une large utilisation du vaccin antipaludique RTS,S/AS01 chez l’enfant dans les zones où la transmission du paludisme à P. falciparum est modérée à forte. Il est démontré que le vaccin réduit considérablement la morbidité et la mortalité palustres chez le jeune enfant. En octobre 2023, l’OMS a recommandé un deuxième vaccin antipaludique sûr et efficace, le R21/Matrix-M. Ces vaccins sont actuellement déployés dans le cadre des programmes de vaccination systématique des enfants en Afrique. Sur ce continent, les vaccins devraient sauver des dizaines de milliers d’enfants chaque année.
Aujourd'hui, c'est la Journée mondiale de lutte contre le #paludisme !
— OMS Niger (@OMSNiger) April 25, 2025
Bien qu'il peut être prévenu, le palusime reste un problème majeur de santé publique dans la Région africaine.
Pour réduire le risque de le contracter, adoptons ces mesures👇👇 pic.twitter.com/bg8FApdEBn
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