Le roi du Maroc Mohammed VI a officiellement lancé jeudi 24 avril à Rabat les travaux d’extension de la ligne de train à grande vitesse (TGV) reliant Kénitra à Marrakech. Ce nouveau tronçon de 430km, dont le coût est estimé à plus de cinq milliards d'euros, devrait être opérationnel à l’horizon 2030, en vue de la Coupe du monde de football coorganisée par le Maroc, l’Espagne et le Portugal.
Le projet, estimé à plus de 5 milliards d’euros hors matériel roulant, vise à réduire le temps de trajet entre Kénitra et Marrakech à 2h40, soit un gain de plus de deux heures. Le groupe français Alstom fournira 18 nouveaux trains à grande vitesse, pour un montant de 781 millions d’euros. Il avait déjà équipé la première phase de la ligne TGV, inaugurée en 2018 entre Tanger et Casablanca.
Un partenariat renforcé entre la France et le Maroc
Présent au Maroc, le ministre délégué français au Commerce extérieur Laurent Saint-Martin a salué "une nouvelle étape complémentaire du transfert d’expertise entre la France et le Maroc". Ce partenariat s’inscrit dans un vaste plan d’investissement de l’Office national des chemins de fer (ONCF), chiffré à plus de 9 milliards d’euros.
Ce programme comprend également l’achat de 168 trains (dont 30 fournis par l’espagnol CAF et 110 par le sud-coréen Hyundai Rotem) ainsi que le développement de réseaux de transport métropolitain à Casablanca, Rabat et Marrakech. Le Maroc ambitionne de moderniser ses infrastructures ferroviaires, routières, aéroportuaires et hôtelières pour accueillir le Mondial 2030 dans les meilleures conditions.
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