Les agriculteurs, qui nettoyaient leurs terres en vue de la prochaine saison de plantation, ont été surpris par des jihadistes venus du village voisin de Vlei, où ils ont établi un camp, a expliqué Abba Shehu Timta, administrateur du district de Gwoza.
Quatre autres personnes ont été blessées et des opérations de recherche continuent pour retrouver d'éventuelles autres victimes.
La région frontalière du Cameroun reste sous la menace constante de Boko Haram et de sa faction dissidente, l'État islamique en Afrique de l'Ouest (ISWAP), qui ciblent régulièrement agriculteurs, pêcheurs et éleveurs, les accusant d'espionnage.
Une région marquée par des années de violences
Depuis 2014, Gwoza et ses environs sont régulièrement attaqués par les jihadistes, malgré la reprise de la ville par l'armée nigériane en 2015 avec l'aide des forces tchadiennes.
Vendredi, le gouverneur de Borno, Babagana Zulum, a exprimé son inquiétude face aux revers militaires enregistrés dans la lutte contre les groupes armés installés notamment dans la forêt de Sambisa, les montagnes Mandara et les îles du lac Tchad.
Depuis 2009, l’insurrection jihadiste a causé plus de 40.000 morts et près de deux millions de déplacés au Nigeria, selon l'ONU. Le conflit a également affecté les pays voisins : Niger, Tchad et Cameroun.
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