Après plus de deux mois de vigilance sanitaire, l'Ouganda a officiellement mis fin samedi 26 avril à l'épidémie d'Ebola-Soudan ayant touché le pays depuis fin janvier. "L'épidémie actuelle de maladie à virus Ebola-Soudan est officiellement terminée", a confirmé sur X le ministère de la Santé, précisant qu'aucun nouveau cas n'avait été détecté depuis 42 jours, soit le double de la période d'incubation du virus.
Depuis le début de l'épidémie, 12 cas confirmés et deux cas probables avaient été recensés, causant la mort d'un enfant de quatre ans et d'un infirmier. Deux décès "probables" ont également été signalés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). "Dix personnes se sont rétablies de l'infection. Au total, 534 personnes ont été identifiées comme ayant été en contact avec les cas confirmés et ont fait l'objet d'une surveillance étroite", a précisé l'OMS dans un communiqué.
Une épidémie sous contrainte financière
Particulièrement difficile à contenir, l'épidémie a frappé aussi bien des zones urbaines que rurales. "Elle s'est déroulée dans un contexte de fortes contraintes financières mondiales", a souligné le Dr Chikwe Ihekweazu, directeur régional par intérim de l'OMS pour l'Afrique. Début mars, les Nations unies avaient d’ailleurs lancé un appel pour lever 11,2 millions de dollars afin de soutenir la réponse.
Il n'existe toujours pas de vaccin homologué contre la souche Ebola-Soudan. Toutefois, un essai vaccinal a été lancé en février en Ouganda "en un temps record", selon le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus. Depuis son identification en 1976, le virus Ebola a fait plus de 15 000 morts en Afrique.
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