En France, le parquet de Nîmes a ouvert lundi une information judiciaire pour "meurtre aggravé par la préméditation et la circonstance de commission à raison de la race ou de la religion", après l'assassinat d'Aboubakar Cissé vendredi dans une mosquée du Gard.
Le suspect nie avoir agi par haine de l'islam, selon son avocat italien. Olivier H. "s'est rendu de lui-même" dans un commissariat de Pistoia, en Italie, dimanche vers 23 heures, a annoncé à l'AFP le procureur d'Alès, Abdelkrim Grini. Il était traqué par cinquante policiers et une vingtaine de gendarmes. Dans une vidéo postée après les faits, Olivier H. s'était félicité de son acte et insultait la religion de sa victime. "Je l'ai fait (...) ton Allah de merde", répète-t-il à deux reprises. Sur ces images, l'assaillant disait aussi son souhait de faire au moins deux autres victimes pour devenir un tueur en série.
Meurtre dans une mosquée du Gard: pour Mourad Battikh, avocat de la famille d'Aboubakar Cissé, il s'agit "d'un acte terroriste" pic.twitter.com/iD5oe5py8F
— BFMTV (@BFMTV) April 28, 2025
Le procureur de la République d'Alès, Abdelkrim Grini a assuré lundi que "la piste de l'acte antimusulman, de l'acte à connotation islamophobe, (...) est privilégiée".
Dominique Sopo, président de l’association SOS Racisme dénonce la montée d’un racisme anti-musulman en France, alimenté par des discours politiques et dans des médias.
L'assassin d'Aboubacar s'est rendu à la police en Italie. Cette nouvelle est rassurante car l'individu, qui a sauvagement tué Aboubacar dans la mosquée de La Grand-Combe en tenant des propos antimusulmans, avait exprimé sa volonté de tuer à nouveau.https://t.co/CUyfCCR5Hn
— Dominique Sopo (@d_sopo) April 28, 2025
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