Un dispositif de sécurité exceptionnel a été mis en place en Algérie pour le mois du ramadan, selon un document de la cellule de communication de la gendarmerie nationale publié mardi par le quotidien francophone Liberté.
La gendarmerie nationale a récemment déployé de gros moyens -non précisés- à travers dans les 48 wilayas (préfectures): groupes d'intervention de réserve, élites et gardes-frontières.Le dispositif devrait être maintenu jusqu'à la rentrée.
Les autorités entendent sécuriser les frontières terrestres, mosquées, marchés et lieux publics contre le banditisme, le terrorisme, la contrebande et les agressions.
Les mouvements humains seront rigoureusement contrôlés aux frontières notamment en provenance du Sahel où règnent une totale insécurité et un trafic d'armes au profit d'Al-Qaïda du Maghreb islamique (Aqmi), a expliqué à Liberté le lieutenant-colonel de gendarmerie nationale Abdelhamid Keroud.
Si la sécurité a toujours été renforcée durant le mois du ramadan, propice aux attentats des groupes islamistes toujours actifs dans l'est de l'Algérie, cette année le contexte est particulier avec la crise en Libye voisine.
Alger s'est à plusieurs reprises dite inquiète de cette situation et a renforcé de manière significative la surveillance de sa frontière de plus de 1.000 km avec la Libye, en plein Sahel.
Ces derniers mois, de nombreux attentats ont eu lieu en Algérie, mais l'affaire la plus spectaculaire a eu lieu le 25 juin.
Trois hommes, dont le fils d'Ali Belhadj, l'ex-numéro deux du Front islamique de Salut (FIS, interdit depuis 1992), qui circulaient à bord d'une camionnette bourrée d'explosifs ont été tués par les forces de sécurité à une soixantaine de kilomètres à l'est d'Alger.
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