La justice ougandaise a abondonné lundi ses accusations contre cinq suspects concernant les attentats suicide du 11 juillet 2010 dans Kampala pendant la Coupe du monde de football qui avaient tué 76 personnes.
14 autres suspects devraient cependant être jugés à partir de lundi devant la Haute Cour de Kampala pour ces attentats revendiqués par les shebab somaliens, affiliés à Al-Qaïda.
"L'Etat a décidé que nous n'accusons pas ces personnes, elles sont libres", a déclaré lundi le judge Owinyi Dolo.
Les cinq suspects libérés sont un militant kenyan des droits de l'homme, Al-Amin Kimathi, un autre Kenyan, deux Ougandais et un Somalien.
"C'est un moment très heureux pour tous ceux qui veulent que justice soit faite", a déclaré Onesmus Imanene, le frêre du militant des droits de l'Homme, présent devant le tribunal.
En revendiquant les attentats de Kampala, les shebab somaliens, affiliés à Al-Qaïda, avaient affirmé avoir agi en représailles à la participation de l'Ouganda à la force de paix de l'Union africaine en Somalie (Amisom) déployée dans la capitale Mogadiscio.
Les bombes qui avaient explosé dans un restaurant et un bar retransmettant la finale de la Coupe du monde de football constituaient l'attentat le plus meurtrier en Afrique de l'Est depuis les attaques contre les ambassades américaines de Nairobi et de Dar es Salaam le 7 août 1998.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.