Gabon: 143 millions d'euros pour mettre fin au déficit d'eau à Libreville

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FRANCEVILLE (Gabon) (AFP) - (AFP)

Une enveloppe de 143 millions d'euros a été débloquée pour mettre fin au déficit d'eau potable à Libreville, a annoncé jeudi le président Ali Bongo, à l'issue d'un conseil des ministres à Franceville (est) durant lequel il a annoncé un train de mesures économiques.

Pour "mettre fin au déficit d'eau potable à Libreville", le président gabonais a annoncé lors d'une conférence de presse "qu'une enveloppe de 94 milliards de FCFA est disponible" afin de permettre la pose de deux nouvelles conduites d'eau et la construction d'un nouveau château dans la capitale gabonaise.

"L'offre électrique et de l'eau potable est structurellement déficitaire depuis au moins une dizaine d'années provoquant (...) des délestages permanents dans presque l'ensemble du territoire et surtout à Libreville et Port Gentil (ouest, capitale économique)", a déploré M. Bongo.

Il a par ailleurs annoncé le lancement d'un "programme de renforcement des capacités de production et de distribution d'eau dans certaines localités de l'intérieur (du pays) pour 12 milliards de FCFA (18 millions d'euros)".

Il a de plus annoncé que l'Etat a pris part au capital de la Seteg (Société d'électricité, de téléphone et d'eau du Gabon) pour être actionnaire majoritaire et permettre "la construction d'infrustructures d'eau et d'électricité, la réduction des coûts des travaux sur l'ensemble du territoire, et la sécurisation de l'accès à l'eau potable et à l'électricité".

Appelant "toutes les sociétés à assumer pleinement leurs responsabilités", celui-ci a souligné que "l'état à procédé au règlement de toutes les sommes dues à la Seeg (Société d'énergie et d'eau du Gabon détenue à 51% par l'entreprise française Véolia) soit 11,5 milliards de FCFA (17,5 millions d'euros)".

La Seeg est très critiquée au Gabon pays de 1,5 million d'habitants dont une grande majorité vit à Libreville et Port-Gentil, en raison de fréquentes coupures d'eau et de courant.

En 2010, le groupe Veolia avait affirmé que l'Etat n'avait pas respecté ses engagements en "privant la Seeg des ressources nécessaires pour réaliser les investissements".

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