Otages français au Sahel: à la veille des 400 jours, les familles espèrent

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NANTES (AFP) - (AFP)

A la veille des 400 jours de détention de leurs proches, les familles des quatre Français enlevés au Niger le 16 septembre 2010 ont réaffirmé leur espoir d'une issue heureuse et diffusent de nouvelles photos des leurs, libres, avant leur prise en otage.

 "Nous, leurs familles, leurs amis, les attendons dans l'angoisse sans jamais perdre le ferme espoir d'une issue proche et heureuse", déclarent les proches de Thierry Dol, Marc Feret, Daniel Larribe et Pierre Legrand, dans un communiqué commun transmis à l'AFP.

"Depuis l'enlèvement de leurs proches à Arlit (Niger), le 16 septembre 2010, les familles des otages détenus au Sahel sont restées discrètes.Les seules images parues sont celles prises par leurs ravisseurs sous la contrainte", expliquent-elles.

 "Après 400 jours de détention, les familles ont décidé de publier les portraits de Daniel, Marc, Pierre et Thierry, leur visage d'hommes libres", ajoute le texte, accompagné de quatre photos de ces hommes prises pour certaines au Niger, où ils vivaient et travaillaient au moment de leur enlèvement.

"Leur seule erreur fut de se trouver là, sur leur lieu de travail la nuit de l'enlèvement.Tous ceux qui sont attachés au respect de la dignité humaine et à la liberté n'oublient pas que ces quatre otages sont avant tout des fils, des pères, des époux, des frères, des fiancés", ajoutent les familles.

Le Premier ministre nigérien, Brigi Rafini, a déclaré le 3 octobre à Paris ne pas avoir de "preuves de vie" des otages, tout en assurant disposer d'"informations rassurantes".

 "Nous avons des informations rassurantes, mais des preuves de vie, dès l'instant où nous ne sommes pas allés nous-mêmes (sur le terrain, au contact des ravisseurs ou des otages, ndlr), il est toujours difficile de se prononcer comme vous le souhaitez, mais des informations sûres nous parviennent dans ce sens là, et cela nous rassure", a-t-il déclaré.

 Le 16 septembre 2010, sept personnes ont été enlevées par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) à Arlit, site d'extraction d'uranium: un cadre du groupe nucléaire français Areva et son épouse, tous deux Français, et cinq employés (trois Français, un Togolais et un Malgache) de son sous-traitant Satom.

Le 24 février, la Française, le Togolais et le Malgache ont été relâchés, mais les quatre autres sont toujours retenus.

 Aqmi avait diffusé le 27 avril une vidéo des otages "suppliant" le président Nicolas Sarkozy de retirer ses troupes d'Afghanistan.Cette exigence s'accompagnait, selon des sources proches des négociations, d'une demande de rançon de 90 millions d'euros.

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