L'Espérance Tunis et le Wydad Casablanca sont désormais dans l'obligation de se départager, samedi dans la capitale tunisienne en finale retour de la Ligue des champions d'Afrique (aller: 0-0), après trois affrontements cette saison pour autant de résultats nuls.
Les deux clubs ont l'occasion d'ajouter un deuxième titre continental à leur palmarès, après le sacre des Marocains en 1992 puis celui des Tunisiens en 1994.A la clé pour le vainqueur: une participation au lucratif Mondial des clubs, en décembre au Japon, aux côtés des grands favoris, le FC Barcelone, champion d'Europe, et Santos, champion d'Amérique du Sud.
A domicile, dans son stade du 7 novembre, l'Espérance est légèrement favorite.Un statut confirmé par les statistiques: huit clubs sur dix ont soulevé le trophée après avoir décroché un 0-0 à l'extérieur à l'aller.
Il s'agit pour les Tunisiens de vaincre le signe indien, après trois finales perdues, en 1999, 2000 et l'an passé, où ils avaient subi une véritable humiliation face aux Congolais du Tout-Puissant Mazembe (6-1 sur les deux matches).
L'Espérance devra cependant trouver enfin la clé contre le club marocain, après deux autres matches nuls en phase de poule.Le Wydad avait d'abord réussi à remonter un handicap de deux buts à Casablanca (2-2) en août, avant un nouveau nul deux semaines plus tard en Tunisie (0-0).
"Mes joueurs sont bien déterminés à remporter la Ligue des champions cette année et à graver leurs noms de l'histoire du football tunisien", a assuré l'entraîneur de l'Espérance, Nabil Maaloul.
Tenu en échec 0-0 chez lui, le Wydad pourrait encore se satisfaire d'un nouveau match nul, à condition toutefois de marquer au moins un but.Le club marocain se rappellera sans doute aussi de la performance de son voisin, le Raja, lors de la finale 1999 contre l'Espérance.Après avoir été tenu en échec 0 à 0 à Casablanca à l'aller, le Raja l'avait emporté aux tirs au but en Tunisie.
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