JDA du Mardi 15 Novembre 2011

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En partenariat avec JEUNE AFRIQUELIBYE : Alors que les responsables du CNT proclament l'unité de la Libye libérée, des combats mortels entre tribus se multiplient et les milices rivales s'affrontent à l'arme lourde dans Tripoli.RD CONGO : Annoncé pour le 28 novembre 2011, le scrutin combiné « Présidentielle » et « Législatives » court le risque d'être reporté, selon la CENI. Plus alarmant, cette campagne électorale qui devient de plus en plus, la violence qui émaille tous les discours, surtout ceux de Tshisekedi, les tensions palpables lors des meetings entre les partisans opposés, et la présence - hasard ou pas �?? de Kabila et Tshisekedi, hier à Goma, etc. Peut-on parier sur une élection paisible ? Qui peut envisager l'après-scrutin en RD Congo ?INTERVENANTS :_ Philippe PERDRIX, journaliste, rédaction de JEUNE AFRIQUE_ Hassan SEIJAÏR, membre du CNT, à Tripoli_ -Quelle est la vie quotidienne du libyen moyen, aujourd'hui, à Tripoli ?_ -Les denrées alimentaires et les biens d'usage courant sont-ils revenus sur les étalages des marchés ? Les écoles, les hôpitaux ont-elles repris leurs activités normales ?_ -Les édifices publics ont subi beaucoup de dégâts. Leur réhabilitation a-t-elle débuté ? Les sociétés étrangères spécialisées en reconstruction dans tous les domaines frappent-elles déjà aux portes de la Libye ? Quelles sont les priorités ?_ -Dimanche dernier, les environs de Tripoli ont retenti de coups de feu nourris. Il semblerait que des factions tribales rivales se sont longuement opposées. La Libye verse-t-elle dans les rivalités tribales qui risquent de retarder la reconstruction et le lancement de la démocratie ?_ -A quand le gouvernement d'union nationale ?_ -En RD Congo, les problèmes longtemps sous-estimés par la CENI, organe qui encadre les élections, commencent à se poser avec acuité. Un exemple, dans un bureau de vote de la Capitale, pour les législatives, il y a 1896 candidats (Commune de Barumbu). Comment faire pour présenter les différents candidats aux électeurs ? Même en éditant un livret, il aurait, au minimum une bonne centaine de pages. Est-ce possible ?_ -Le matériel électoral, représentant plusieurs centaines de tonnes de kits, n'est pas encore déployé. Dans un pays de plus de 2 450 000 km, sans routes viables et avec des compagnies de transport aérien les plus dangereux du continent, même avec l'appui logistique de la MONUSCO, tout peut-être prêt avant le 28 novembre ? ( il y a +/-3 000 km entre Kinshasa et Mwenge, dans le nord-Kivu)_ -Plus la date approche, plus les tensions verbales et surtout les violences physiques deviennent quotidiennes ; il ne se passe plus un seul meeting qui ne se termine dans le sang. Les candidats à la présidentielle et aux législatives ne se retiennent plus : appels à la violence, à l'élimination de l'opposant, de l' « ennemi ». Comment le peuple peut-il se conduire dans cette effervescence ?_ -Encore une fois, le pays est morcelé en grosses entités à caractère communautaire et tribal. Ainsi, certaines provinces sont des véritables forteresses contre tel ou tel candidat qui n'est pas originaire du coin. Les efforts de Mobutu pour mettre sur pied une « nation » congolaise ne sont plus qu'un vieux souvenir. Le pays peut-il regarder l'avenir avec sérénité dans cette atmosphère ?_ -Le parti de TSHISEKEDI, en plus de violences dont il est responsable, appelle à la disqualification de la candidature de Joseph KABILA, le président sortant. Cet appel sera-t-il entendu par la CENI et les tribunaux congolais ?J. Kabila �?? E. Tshisekedi à Goma : hasard ou coïncidence !(Le Potentiel 15/11/2011) Pour une surprise, c'en est bien une. Les candidats Joseph Kabila et Etienne Tshisekedi se sont retrouvés hier lundi 14 novembre à Goma dans le cadre de la campagne électorale. C'avait tout l'air d'une «finale» avant la lettre. Hasard ou coïncidence. Goma a la baraka, dirait-on. Elle est la première ville, si pas la seule jusqu'ici, à accueillir en une seule journée, deux candidats à la course présidentielle. Et non pas des moindres : Etienne Tshisekedi wa Mulumba, président national de l'Union pour la démocratie et le progrès social, UDPS, et candidat de l'Opposition, et Joseph Kabila Kabange, président de la République, candidat de la Mouvance présidentielle.L'UDPS contre la candidature de Kabila(BBC Afrique 15/11/2011) Un militant de l'UDPS lors d'une manifestation à KinshasaEn République démocratique du Congo, le parti d'Etienne Tshisekedi a demandé l'invalidation de la candidature du président sortant, Joseph Kabila, au motif que ce dernier aurait utilisé les moyens de l'Etat pour sa campagne.La loi électorale congolaise interdit l'utilisation à des fins de propagande électorale des biens, des finances et des personnels de l'Etat.C'est devant la multiplication des photos géantes du président Joseph Kabila sur certains bâtiments publics que l'UDPS a déposé plainte auprès de la Commission électorale nationale"Tout le monde a constaté, la CENI la première, que le candidat Kabila a violé, a beaucoup violé la loi électorale", déclare Simon Kalenga, porte-parole de l'UPDS."La CENI a le devoir de radier tout candidat qui utiliserait les biens de l'Etat à des fins privés," a déclaré monsieur Kalenga.L'UDPS accuse également le président sortant d'utiliser les moyens de l'armée pour sa campagne, ce que dément formellement Aubin Minaku, secrétaire général de la Majorité présidentielle.Elections 2011 : la Société civile entrevoit un avenir sombre(Le Potentiel 15/11/2011) Pour la Société civile de la République démocratique du Congo, tous les ingrédients sont réunis pour un aboutissement violent du processus électoral. Elle appelle donc le peuple à la vigilance afin d'éviter le pire. Hier lundi 14 novembre à la paroisse Notre-Dame de Fatima, les organisations de la Société civile congolaise, réunies au sein d'un Observatoire des manifestations publiques, ont fait une déclaration à la presse pour tirer la sonnette d'alarme sur la violence électorale croissante qui fait peser un risque sérieux sur le déroulement des élections 2011 en République démocratique du Congo. Les organisations signataires de cette déclaration sont : Amis de Nelson Mandela pour les droits humains (ANMDH), Association africaine de défense des droits de l'Homme (ASADHO), Femmes des médias et justice au Congo (FMJC), Journaliste en danger (JED), Nouvelle société civile congolaise (NSCC), Observatoire des médias congolais (OMEC), Réseau action femme (RAF), La Voix des Sans Voix pour les droits de l'Homme (VSV). Les représentants de ces organisations déclarent qu'à deux semaines des élections présidentielle et législatives prévues pour le 28 novembre 2011, la détérioration continue de la situation des droits de l'Homme et la montée des actes délibérés d'insécurité font peser une menace sérieuse à l'organisation d'élections qui réunissent un minimum de garanties de transparence.

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