Le président gabonais Ali Bongo Ondimba a appelé mardi à voter dans le "calme" pour les élections législatives du 17 décembre, et à ne pas se laisser "intimider" par l'appel de l'opposition à empêcher les élections, dont elle réclame le report.
"Ce n'est pas la guerre et c'est librement que vous allez choisir (les candidats aux élections législatives), (...) il est important que ces élections se passent dans le calme", a déclaré le président Ali Bongo Ondimba dans un discours prononcé à Ntoum (40 km de Libreville), diffusé mardi à la chaîne de télévision nationale RTG1.
"Votre voix est importante (...), personne ne doit vous intimider et vous dire de ne pas aller voter", a-t-il poursuivi, faisant allusion à une partie de l'opposition gabonaise qui a appelé le 2 novembre à "s'opposer et à empêcher l'organisation des élections", dont dont elle réclame le report afin d'introduire la biométrie dans le processus électoral.
Les élections sont "notre affaire à tous, voilà pourquoi (...) il est important que nous restions unis et solidaires"."Nous allons accueillir toute l'Afrique pour la Coupe d'Afrique des Nations (co-organisée par le Gabon et la Guinée équatoriale en janvier et février 2012), (...) tous ceux qui viennent doivent trouver un pays calme", a ajouté le président.
"Le Gabon s'est distingué parce que c'est un pays de paix et le Gabon continuera à se distinguer car il est un pays de paix", a-t-il conclu.
Le 2 novembre, une figure de l'opposition, Jules Aristide Bourdes Ogouliguendé avait appelé au nom de treize partis de l'opposition et de la plateforme de la société civile +Ca suffit comme ça+ "le peuple gabonais à s'opposer et à empêcher l'organisation des élections".
Le gouvernement avait qualifié cet appel de "propos irresponsables" et de comportement subversif" lors d'un communiqué télévisé le 3 novembre.
Après une concertation du président Ali Bongo Ondimba avec l'opposition et la société civile en avril, le gouvernement avait saisi la Cour constitutionnelle pour demander un report à 2012 des élections pour "cas de force majeure" afin de permettre l'introduction de la biométrie.
La Cour constitutionnelle a refusé ce report.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.