JDA du Mardi 22 Novembre 2011

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En partenariat avec JEUNE AFRIQUEPOUR EN PARLER :Youssef HAÏT-AKDIM, journaliste, spécialiste du monde musulman à l'hebdomadaire JEUNE AFRIQUELaurent DESPAS, journaliste, directeur du quotidien en ligne « koaci.com », d'AbidjanEGYPTE : Depuis samedi, les manifestants du Caire ont repris le chemin de la place Tahrir pour protester contre le pouvoir !_ -Les manifestations, durement réprimées, se poursuivent place Tahrir. Le Gouvernement a présenté hier sa démission._ -Le rôle de l'armée est au c�?ur des protestations. Le peuple veut la chute du Maréchal TANTAOUI, considéré comme un « Moubarak 2 »._ -Quelque 40 millions d'Egyptiens éliront, lundi 28 novembre, leurs représentants à l'Assemblée du peuple (Chambre des députés)_ -La révolution égyptienne est-elle en danger ? les militaires sont-ils décidés de mettre sous le boisseau les sacrifices du peuple qui venait de se débarrasser de la dictature de MOUBARAK ? les militaires sont-ils pires que MOUBARAK ?_ -Pourquoi Hosni MOUBARAK, en quittant le pouvoir, en janvier dernier, a-t-il laissé le pouvoir aux militaires ? N'est-ce pas une façon de perpétuer l'emprise des militaires sur le peuple ?_ -Dans quelques jours ce seront les élections législatives en Egypte. Le pouvoir en place organisera-t-il ces élections tant attendues ? Qu'arriverait-il si ces élections n'étaient pas organisées ?_ -Quelle est la place des Frères Musulmans dans cette révolution ?_ -Quid du procès des MOUBARAK (le père et ses fils), dont les séances sont renvoyées de loin en loin ?LIBYE : _ -Il n'existe pas encore de gouvernement reconnu à Tripoli. Seïf al-Islam est encore détenu par une tribu et enfermé dans une villa à Zenten. Les enchères montent, parce que les Zenten ont décidé de garder le précieux prisonnier jusqu'au moment où le gouvernement aura établi un système judiciaire fort. Sommes-nous sur la voie d'une justice des vainqueurs ?_ -Le cas Abdallah al-Senoussi est plus embrouillé. Inculpé par la CPI, il a été condamné par contumace en juin 1999, par cour d'assises spéciale de Paris, à la perpétuité pour l'attentat contre un DC-10 d'UTA (170 morts). La France doit logiquement demander son extradition afin de le rejuger à Paris. Où jugera-t-on ce prisonnier ? CPI, Libye ou France ?_ -Le ministre libyen de la Justice par intérim est clair sur la tenue du procès du fils de Kadhafi en Libye. La CPI met l'accent sur l'obligation de lui remettre le prisonnier, tout en étant bien obligée de reconnaître que le droit laissait la possibilité d'un procès sur place. Les gouvernements occidentaux et la plupart des ONG internationales s'y opposent. Comment débrouiller cet écheveau ?_ -Le système judiciaire libyen reste encore à construire. La CPI mettra certainement l'accent sur cette carence. Autrement quelles seront les garanties de l'impartialité de la justice libyenne ? De la régularité des débats ? Quels seront les droits de la défense ?_ -Il est connu de tous que plusieurs responsables libyens actuels l'étaient aussi sous Kadhafi. Ont-ils intérêt qu'un procès équitable se tienne au cours duquel ils seraient certainement cités ? ( Le Président du Conseil national de transition lui-même, Moustapha Abdeljalil, ancien ministre de la Justice de Kadhafi, semble mal placé pour offrir une justice sereine : par deux fois, il avait confirmé la peine de mort des infirmières bulgares et du médecin palestinien, torturés et faussement accusés d'avoir inoculé volontairement le virus du sida à des enfants libyens)._ -Est-ce que la CPI peut-elle faire le procès de 42 ans du régime de Kadhafi, quand il est connu de tous que l'inculpation de Seïf al-Islam et Abdallah al-Senoussi porte uniquement sur la répression de la révolte, après le 17 février. Pas sur les nombreux crimes perpétrés auparavant. Le procès de la dictature de Kadhafi resterait-il alors à faire ?Egypte: Le cabinet - les élections auront lieu à la date prévue, la tension délibérée vise à les reporter ou les annuler.Le conseil des ministres dirigé par le premier ministre, Essam Charaf a souligné son engagement de tenir les élections à la date prévue, précisant que la tension délibérée vise à les reporter ou les annuler pour empêcher le rétablissement des institutions étatiques.Ces propos ont été tenus au terme d'une réunion extraordinaire du cabinet pour examiner les retombées des événements déplorables survenus samedi soir à la place Tahrir.Le gouvernement souligne son soutien au ministère de l'intérieur dans la tenue des élections et face aux actes de violence, a affirmé un communique du Conseil des ministres.Les citoyens ont le droit de manifester et de s'exprimer pacifiquement, a ajouté le cabinet dans le communique, tout en rejetant les tentatives visant à exploiter ces manifestations pour déstabiliser le pays et semer la zizanie.Le gouvernement a évoqué que des contacts sont entretenus avec les différentes forces nationales dans le but de parvenir à une entente sur les critères concernant la formation de l'Assemblée constituante qui rédigera la Constitution égyptienne, ainsi que sur l'Etat civil.Le général Mohssen El Fangari, membre du Conseil suprême des forces armées (CSFA), a affirmé que les prochaines élections parlementaires se tiendraient à leur date prévue.Il a expliqué que le peuple égyptien avait la pleine conscience et l'intelligence spontanée pour distinguer entre le bon et le mauvais.Egypt State Information Service (Cairo)Libye: Le sort de Seif al-Islam place la justice devant un test.Procès équitable ?Seif al-Islam était recherché par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l'humanité. Il est accusé d'avoir joué un "rôle-clé dans la mise en �?uvre d'un plan" conçu par son père pour réprimer la révolte populaire.�? Benghazi, klaxons et tirs de joie ont retenti pour célébrer l'annonce. Malgré la haine ressentie pour le fils du Guide, beaucoup ont dit vouloir le voir jugé et pas tué comme son père.Le Premier ministre libyen par intérim a promis que Seif al-Islam serait jugé lors d'un "procès équitable durant lequel la loi et les droits internationaux seront garantis". "Le système judiciaire va communiquer avec la Cour pénale internationale pour examiner où Seif al-Islam doit être jugé", a-t-il déclaré, suggérant que les autorités préféreraient qu'il soit jugé en Libye. La CPI a toutefois affirmé que le pays avait "l'obligation" de coopérer.(Le Potentiel)

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