La conférence de l'ONU sur la lutte contre le changement climatique s'est ouverte lundi à Durban (Afrique du Sud) pour 12 jours pour tenter de redonner du souffle à des négociations à la peine et tenter d'esquisser un avenir au protocole de Kyoto.
Sur les 194 pays membres du processus onusien, 183 participent à cette conférence dont la cérémonie d'ouverture à débuté à 08H40 GMT au centre international des conférences de Durban, en présence du président sud-africain Jacob Zuma.
L'avenir du protocole de Kyoto, seul traité international imposant des objectifs de réduction d'émissions de gaz à effet de serre à une quarantaine de pays industrialisés, s'annonce comme le sujet clé aux côtés de questions comme les financements dont pourraient bénéficier les pays les plus vulnérables.
Les pays en développement soutenus par nombre de mouvements sociaux et d'ONG exigent que les pays développés reprennent des engagements à l'issue d'une période initiale qui se termine fin 2012.
Avant même l'ouverture de la conférence, les Etats insulaires, parmi les plus vulnérables face au changement climatique, ont réclamé "d'urgence un accord sur le climat", estimant dans un communiqué que la volonté des plus grands émetteurs de CO2 de retarder le temps des décisions constituait "une trahison envers les populations les plus vulnérables face au changement climatique."
Le rôle des grands pays émergents comme l'Inde et la Chine, mais aussi des Etats-Unis, paralysés par leur situation politique intérieure, va être décisif pour éviter que Durban ne soit un nouvel échec, alors que ce processus onusien reste très fragile deux ans après la déception de Copenhague.
D'autant que l'objectif de contenir le réchauffement sous les 2°C, adopté l'an dernier à Cancun (Mexique), paraît toujours plus inaccessible au regard des émissions record de CO2 et des promesses faites par les pays.
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