L'ONU a rejeté mardi les critiques d'Amnesty International accusant la force de maintien de la paix au Soudan du Sud de s'être gardé d'intervenir pour empêcher l'occupation d'Abyei, affirmant que les Casques bleus ne disposaient pas du mandat pour le faire.
L'organisation de défense des droits de l'homme a publié mardi un rapport affirmant que la force de maintien de la paix de l'ONU au Soudan (Minus) a renoncé délibérément à agir pour empêcher les milices rebelles et l'armée soudanaise d'occuper en mai dernier la ville d'Abyei, à la frontière avec le Soudan.
Les forces du gouvernement soudanais ont pris le contrôle d'Abyei le 21 mai et plus de 100.000 personnes ont depuis fui vers le Soudan du Sud.
La Minus "n'était pas mandatée pour s'opposer aux forces (soudanaises), mais pour soutenir la mise en oeuvre d'un accord de paix" entre le nord et le sud, a rétorqué mardi à New York un porte-parole des Nations unies, Martin Nesirky.
Les autorités du Soudan et du Soudan du Sud, indépendant depuis le 9 juillet, avaient conclu un accord le 20 juin prévoyant la démilitarisation d'Abyei.Mais le 30 septembre, l'ONU a indiqué que le Soudan n'avait pas respecté son engagement de retirer ses forces d'Abyei.
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