La Cour pénale internationale (COI) a confirmé la libération vendredi en France de Callixte Mbarushimana, responsable d'un mouvement rebelle hutu rwandais, qui était écroué à La Haye.
"Callixte Mbarushimana a été remis en liberté.Avec la pleine coopération des Pays-Bas, pays hôte de la CPI, et de la France, l'intéressé a été libéré à sa demande sur le territoire français", a indiqué la CPI dans un communiqué.
L'avocat de M. Mbarushimana, Arthur Vercken, avait annoncé dans la matinée à l'AFP que son client devait être libéré dans la journée et transféré en avion à l'aéroport de Roissy.
Le secrétaire exécutif des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), 48 ans, est le premier suspect de la CPI à être remis en liberté depuis l'entrée en fonction de la Cour en 2003 à La Haye.
Les juges avaient refusé le 16 décembre de confirmer les charges de crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis en 2009 en République démocratique du Congo (RDC) dont était soupçonné M. Mbarushimana, détenu au centre de détention de la Cour depuis le 25 janvier.
Ils avaient ordonné sa remise en liberté.L'appel interjeté par le procureur Luis Moreno-Ocampo contre cette décision avait été rejeté mardi.
Le règlement de la Cour prévoit qu'une personne remise en liberté soit transférée dans un Etat qui accepte de la recevoir.Callixte Mbarushimana souhaitait rentrer en France où il vivait avec sa famille depuis 2002, bénéficiant d'un statut de réfugié politique.
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