Le géant mondial de l'acier ArcelorMittal a affirmé lundi n'avoir pas "déposé le bilan ni déclaré de cessation de paiement" pour sa filiale algérienne d'El-Hadjar à Annaba, démentant des déclarations tenues dimanche par un responsable du groupe sur place.
"ArcelorMittal Annaba compte toujours sur le support de ses deux actionnaires ArcelorMittal et Sider et croit qu'une solution prochaine sera trouvée aux négociations en cours", indique le sidérurgiste, dans une déclaration écrite reçue à Paris.
Dimanche, le directeur général d'ArcelorMittal Annaba, Vincent Le Goïc, avait pourtant déclaré à l'AFP: "je confirme le dépôt de la demande de cessation de paiement mais ne ferai aucun commentaire pour le moment".
ArcelorMittal détient 70% du capital du complexe sidérurgique d'El-Hadjar, près d'Annaba (est).Les 30% restants sont détenus par le groupe public algérien Sider.
Samedi, le Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia avait déclaré que l'Etat allait intervenir pour empêcher une éventuelle fermeture du complexe sidérurgique, qui emploie près de 7.000 salariés.
Ce complexe, propriété de l'Etat algérien, avait été racheté à 70% en 2001 par Ispat, membre du groupe Mittal.
Le gouvernement algérien avait donné en septembre 2011 son feu vert à la reconduction du contrat de partenariat le liant à ArcelorMittal.Cette décision devrait permettre la mise en oeuvre d'un programme d'investissements de 500 millions d'euros entre 2011 et 2015.
"Le groupe ArcelorMittal confirme son engagement en Algérie, et souhaite mettre en oeuvre au plus tôt son plan de développement et de croissance pour ArcelorMittal Annaba", déclare-t-il lundi.
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