Quatre personnes, dont un combattant d'Al-Qaïda, ont été tuées samedi à Radah, une ville du centre du Yémen, conquise lundi par le réseau extrémiste, a indiqué un dignitaire tribal.
Un accrochage a éclaté lorsque des dizaines de combattants d'Al-Qaïda ont tenté d'attaquer à l'arme automatique et aux obus une maison dans un quartier du centre de Radah, suscitant une riposte des habitants, selon des témoins.
"Quatre personnes, dont un combattant d'Al-Qaïda, ont été tuées", a déclaré à l'AFP le dignitaire tribal, citant un nouveau bilan de l'accrochage.
L'affrontement a fait suite à l'échec vendredi d'une médiation tribale, la troisième depuis la conquête de la ville par Al-Qaïda, selon une source tribale.
De même source, on précise que les médiateurs n'ont pas réussi à obtenir le retrait des membres d'Al-Qaïda de la ville car leur chef, Tarek al-Dahab, a maintenu ses demandes, notamment celle de "faire de Radah un émirat islamique".
Vendredi, Al-Qaïda avait perdu un de ses membres, tué par des habitants de Radah qui se sont constitués en comités de vigilance pour défendre leurs quartiers, avait indiqué à l'AFP un dignitaire tribal.
A la faveur de l'affaiblissement du pouvoir central au Yémen depuis le début du soulèvement populaire contre le président Ali Abdallah Saleh il y a un an, Al-Qaïda a gagné du terrain dans ce pays.
Un millier de ses hommes ont pris lundi Radah, dans la province de Bayda, à 130 km au sud-ouest de Sanaa, se rapprochant de la capitale après avoir conforté leur présence dans le sud et l'est du Yémen.
Des dignitaires tribaux yéménites ont demandé mardi aux autorités d'agir pour reprendre Radah qui a, selon eux, été prise par Al-Qaïda avec la complicité de l'armée et des forces de sécurité.
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