La police a découvert plus d'une centaine d'engins piégés en trois jours à Kano, dans le nord du Nigeria, depuis les attaques qui y ont fait vendredi au moins 166 morts, a-t-on appris de source policière locale.
"Nous avons découvert jusqu'à présent plus d'une centaine d'engins piégés au cours de l'opération de recherche que nous avons lancé dans la ville", a indiqué à l'AFP un haut-responsable de la police, qui a requis l'anonymat.
Ce responsable avait fait état peu auparavant de la découverte de huit voitures chargées d'explosifs.
"Beaucoup de bombes non-explosées ont été retrouvées autour du quartier général de la police" de Kano, l'une des principales cibles des assauts coordonnées de vendredi, a précisé cette même source.
Vendredi soir, plusieurs bombes avaient explosé et des affrontements à l'arme à feu avaient eu lieu pendant plusieurs heures lors d'attaques coordonnées lancées après la prière du soir dans Kano, seconde ville du Nigeria avec 4,5 millions d'habitants.
Un quartier général de la police et d'autres commissariats de police, ainsi qu'un immeuble de la police secrète et des bureaux de l'immigration avaient été visés.
Selon une organisation de secours, le bilan global est d'au moins 166 morts.Les autorités se contentent de dire que le nombre de morts dépasse la centaine.Selon un médecin de l'un des principaux hôpitaux de Kano, le bilan pourrait atteindre 250 morts.
Un porte-parole du groupe islamiste Boko Haram a revendiqué ces attaques dans un journal local, expliquant que le groupe avait agi en représailles après le refus du gouvernement de libérer plusieurs de ses membres emprisonnés.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.