Le ministre libyen de l'Intérieur Fawzi Abdelali a exclu une visite de la police britannique qui devait se rendre dans le pays pour enquêter notamment sur les attentats de Lockerbie perpétrés en 1988.
"Il n'existe aucun traité entre la Libye et la Grande-Bretagne qui permette une telle chose", a dit M. Abdelali à l'AFP.
Dans une interview en décembre au quotidien britannique The Guardian, le ministre britannique des Affaires étrangères Alistair Burt avait indiqué que les nouvelles autorités libyennes lui avaient promis de coopérer à l'enquête sur Lockerbie en autorisant des détectives à enquêter en Libye.
Un attentat contre un avion de la Pan Am le 21 décembre 1988 au-dessus de la ville écossaise de Lockerbie avait fait 270 morts, en majorité des Américains.
La seule personne condamnée pour l'attentat, Abdelbaset al-Megrahi, vit aujourd'hui en Libye après avoir été libérée en 2011 par l'Ecosse pour raisons de santé.
"Pourquoi la Grande-Bretagne s'est-elle tue toutes ces années et sort-elle ces sujets maintenant que nous sommes dans une période de transition où nous devons mettre sur pied des institutions à partir de zéro après des décennies de dictature", a ajouté le ministre libyen.
"Est-ce que l'Amérique et la Grande-Bretagne n'ont pas accepté des millions de dollars de Kadhafi pour clore ce dossier (Lockerbie)?Qui a libéré Abdelbaset al-Megrahi?Est-ce nous?", a-t-il encore dit.
M. Abdelali a proposé que Londres demande aux autorités libyennes d'ouvrir une enquête en Libye, dont elle fournirait les résultats à la police britannique.
Mais, selon lui, aucune décision ne pourra être prise avant l'élection d'un nouveau gouvernement en Libye, qui doit d'abord se doter d'une Assemblée constituante fin juin.
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