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Dans l'édition du « Grand Débat » du mardi 27 mars, Domminique Guilhot recevait par téléphone Katherine Booth de la Fédération Internationale des Droits de l'Homme. A cette occasion Mme Booth, chargée du bureau des migrants au sein de la FIDH venait témoigner d'une enquête que mène actuellement le collectif d'ONG sur la disparition en mer de plusieurs migrants fuyant la Libye au début du conflit de 2011. Selon la FIDH, pas moins de 1500 personnes auraient trouvé la mort en tentant de quittter le territoire par la mer méditérannée. Pour enquêter sur ces disparitions multiples passées inaperçues, la FIDH ainsi qu'une cohalition d'ONG se sont penchés sur le cas bien précis d'un bateau rempli de 72 migrants parti le 26 mars 2011 des côtes lybiennes pour rejoindre l'île italienne de Lampedusa. L'embarquation de fortune s'est alors retrouvé en panne de carburant. Aucune assitance n'a été apportée au navire à la dérive, bien que le bateau ait croisé la route d'un porte avion sans que ce dernier ne lui vienne en aide. Les autorités côtières italiennes avaient pourtant été alerté par un téléphone satellite depuis le bateau et avaient localisée l'embarquation. Le bateau a donc fini par s'échouer le 10 avril 2011 sur les côtes libyennes d'où il était ârti, sur les côtes lybiennes. A son bord il ne restait plus que 11 survivants. Neuf ont finalement survecu et c'est grâce aux témoignages de ces derniers que la FIDH a pû constituer son enquête. Katherine Booth estime au nom du collectif d'ONG que « La méditéranée ne peut pas être une zone de non-droit, les graves violations des droit de l'Homme qui sont faites en mer ne peuvent pas être faite dans l'impunité .» Cette enquête démontre que « selon le droit international maritime et le droit international des droits de l'Homme , les navires qui avaient été alertés (...) que le bateau se trouvait en état de détresse aivaient une obligation très claire de venir en aide à ces migrants .» Un appel qui selon l'ONG n'a pu passé inaperçue puisque « à ce moment là, au cause du conflits en Lybie il y avait énormément de bateaux (qui participaient à l'opération d'embargo sur les armes organisé par l'OTAN) dans cette zone. » Le collectif est décidé à porter plainte, afin que cela ne reproduise plus : « Nous envisageons de porter plainte pour non assistance à personne en danger, en cas d'échec de la procédure au niveau national nous déposerons plainte après de la cour de justice européenne. » s'est exprimé la porte�??parole de l'ONG sur notre antenne.Réécoutez l'intervention de Katherine Booth dans « Le Grand Débat »

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