L'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) du leader d'opposition Etienne Tshisekedi a exclu 33 de ses députés élus lors des législatives contestées de fin 2011 pour avoir siégé à l'Assemblée nationale bien que le leader du parti avait déclaré ces élections "nulles".
"Ce sont des gens qui ont été déclarés élus par la Céni (Commission électorale nationale indépendante), ce n'est pas par les urnes", a déclaré à l'AFP Raymond Kahungu, secrétaire général par intérim de l'UDPS.
Les élections présidentielle et législatives du 28 novembre ont été marquées par de nombreuses irrégularités relevées par des missions d'observation nationales et étrangères, ainsi que par Etienne Tshisekedi, qui s'est autoproclamé "président élu" et a déclaré "nulles" les législatives.
L'UDPS, devenue principale force d'opposition à l'Assemblée avec 41 députés, avait préparé une "mise en demeure" pour que ses prorpres élus se prononcent sur leur participation aux travaux de l'Assemblée.
Lors d'une réunion de la présidence du parti, "nous avons constaté que sur les 41, il n'y a que 8" qui ont déclaré ne pas siéger, a indiqué Raymond Kahungu, soulignant que les 33 autres ont été "radiés des fichiers des membres de l'UDPS".
Certains disent qu'ils n'ont pas siégé, mais il devront le certifier par écrit au parti, a précisé le cadre de l'UDPS.
Le parti avait déjà exclu Timothée Kombo Nkisi qui avait accepté le rôle de président provisoire de l'Assemblée en tant que doyen.Jeudi, ce dernier a été élu 2e vice-président de la chambre basse du parlement après un vote boycotté par l'opposition.
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