Une personne a été tuée et quinze blessées dans une attaque à la grenade perpétrée dimanche matin dans une église de Nairobi, a annoncé la police.
"Il y a un mort, et plus de dix personnes ont été blessées" par une grenade lancée peu après le début du service religieux, a indiqué à l'AFP un responsable local de la police, Joseph Gichangi.La police a plus tard établi à quinze le nombre de blessés.
"D'après ce qu'on nous dit, celui qui a lancé la grenade appartenait à la congrégation, et il a pris la fuite immédiatement après l'avoir jetée", a précisé le responsable policier.
L'attaque a été perpétrée contre une église appelée la Maison de Dieu du miracle (God House of miracle church) dans le quartier de Ngara, non loin du centre ville.De nombreuses traces de sang étaient visibles autour de l'autel de l'église vers lequel la grenade a été lancée, a constaté un journaliste de l'AFP sur place.
"J'ai entendu une forte explosion et je me suis précipité dans l'église en croyant qu'il y avait un incendie, car il y avait un peu de fumée", a témoigné Joseph Kimani, qui tient un commerce près de l'église.
"Là j'ai vu des gens qui criaient, certains qui tentaient d'aider d'autres qui étaient blessés.Nous avons aidé plus de dix personnes à trouver des voitures pour aller à l'hôpital, mais un homme était grièvement blessé et il a succombé sur la route de l'hôpital", a ajouté ce témoin.
"Nous avons vu un homme courir après l'explosion, et quand nous l'avons poursuivi, il a pointé un pistolet sur nous, alors nous nous sommes enfuis", a rapporté un autre témoin, Kennedy Wasilwa.
Les églises sont très fréquentées pendant les offices du dimanche matin au Kenya, dont la population est majoritairement catholique et très souvent pratiquante.
La capitale kényane a été la cible de plusieurs attaques à la grenade non revendiquée depuis la fin de l'année dernière, mais aucun lien ne peut pour l'instant être établi entre les attaques précédentes et celle survenue dimanche.
Le plus meurtrier de ces attentats, le 10 mars dernier contre un terminal d'autobus, a fait 9 morts et plus d'une soixantaine de blessés.
La police avait alors soupçonné les islamistes somaliens shebab ou leurs sympathisants d'être derrière ces attaques, établissant un lien avec l'entrée en Somalie voisine en octobre dernier de l'armée kényane, dans le but de défaire les shebab qui contrôlaient alors la plus grande partie du sud et du centre de ce pays.
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