Les électeurs gabonais de six circonscription sont appelés aux urnes samedi afin de revoter sur les sièges invalidés par la cour constitutionnelle lors des législatives du 17 décembre, un nouveau scrutin qui ne fera pas basculer l'écrasante majorité du Parti démocratique gabonais (PDG) au pouvoir.
Sur les 45 recours en annulation déposés à l'issue des élections, la cour constitutionnelle n'en avait retenu que 6, après un scrutin qui a vu le PDG du président Ali Bongo obtenir plus de 100 députés sur 120, dans l'attente des résultats des circonscription invalidées.
Un siège joué samedi se situe dans l'Estuaire (ouest), trois dans la Ngounié (centre), un dans l'Ogooué Lolo (centre) et un dans le Woleu Ntem (nord).
En décembre, une partie de l'opposition avait boycotté le scrutin, dénonçant l'absence de biométrie pour prévenir la fraude.L'Union du peuple gabonais (UPG), un des principaux partis d'opposition qui n'a obtenu aucun siège, avait longtemps prôné la non-participation avant de s'engager tardivement dans la campagne électorale.
Le taux d'abstention s'est élevé à 65,72% selon les chiffres officiels.L'UPG avait parlé de "fraude massive" alors que les opposants n'ayant pas participé au scrutin ont affirmé ne pas reconnaître les résultats.
Comme le veut la constitution, le président gabonais Ali Bongo Ondimba a nommé fin février Raymond Ndong Sima au poste de Premier ministre en remplacement de Paul Biyoghe Mba, nommant pour la première fois de l'histoire du pays un chef de gouvernement qui n'est pas originaire de la province de l'Estuaire (ouest), mais du nord du pays.
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