Le Soudan du Sud a accusé lundi le Soudan d'avoir à nouveau attaqué et bombardé son territoire, tout en ajoutant que cela ne remettait pas en cause sa participation à des négociations convoquées mardi pour éloigner le risque de guerre entre les deux voisins.
"Ils (les Soudanais) bombardent le Soudan du Sud, ils attaquent le Soudan du Sud et ils continuent d'envoyer des groupes armés déstabiliser le Soudan du Sud (...) ce ne sont pas des signes de paix", a déclaré à la presse le négociateur en chef sud-soudanais Pagan Amum.
Le Soudan a systématiquement rejeté par le passé des accusations similaires du Soudan du Sud.
Pagan Amum s'exprimait à l'aéroport de Juba, avant de prendre un avion l'emmenant vers la capitale éthiopienne Addis Abeba, siège de l'Union africaine (UA).M. Amum doit participer mardi à la reprise de discussions entre les deux Soudans, suspendues depuis début avril en raison de combats frontaliers d'une intensité sans précédente depuis l'indépendance proclamée par le Soudan du Sud en juillet dernier.
"L'armée soudanaise bombarde depuis trois jours l'Etat (sud-soudanais) de Bahr el Ghazal-Nord", a affirmé de son côté le porte-parole de l'armée sud-soudanaise, Philip Aguer, interrogé par l'AFP."De l'artillerie de longue portée a également participé" à ces attaques selon le porte-parole.Il était impossible de vérifier sur le terrain la réalité de ces propos.
En dépit de ces accusations, Pagan Amum a ajouté que son pays "était plus optimiste que jamais auparavant, car nous avons désormais une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU fixant un délai de trois mois pour parvenir à un accord" avec le Soudan."C'est une bonne chose qu'il y ait un soutien international" en faveur d'une résolution pacifique de la crise entre les Soudans, a-t-il ajouté.
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