Le Premier ministre sortant du Lesotho, Pakalitha Mosisili, a accepté sa défaite aux élections du 26 mai, quelques heures après la large élection, mercredi, du candidat de l'opposition à la présidence du Parlement.
Le Congrès démocratique (DC), le parti qu'il a fondé en février, est arrivé en tête, mais il n'a remporté 48 sièges sur 120 au Parlement lesothan.Or, ses opposants ont décidé de s'unir pour gouverner.
"La coalition a été formée pour nous évincer, même si nous avions vraiment gagné les élections.Mais je l'accepte, et je me ferai un plaisir de conseiller les nouveaux dirigeants", a déclaré M. Mosisili, qui dirigeait le petit royaume montagneux depuis quatorze ans.
L'air sombre, il a souligné la nécessité d'une transition pacifique.
Il a prêté serment en tant que membre du Parlement, mais les observateurs s'attendent à ce qu'il se retire rapidement de la vie politique.
Le porte-parole de son parti, Serialong Qoo, avait pourtant indiqué à l'AFP qu'il se battrait jusqu'au bout pour tenter de former une coalition.
Candidat de l'opposition à M. Mosisili, Sephiri Motanyane a été élu mercredi au perchoir par 71 voix contre 49 à Nthloi Motsamai, le candidat du DC.
L'All Basotho Convention (ABC), le Congrès du Lesotho pour la démocratie (LCD, parti dominant jusqu'à ce que M. Mosisili le quitte en février) et le Parti national basotho (BNP) disposent de 61 sièges à eux trois, et devraient gouverner ensemble, sous la direction de Tom Thabane, chef de file de l'ABC.
Ce dernier a indiqué mercredi que le Premier ministre devrait être nommé "au plus tard vendredi".Il a quitté le Parlement dans un véhicule officiel, escorté par la police.
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