Les rebelles implantés dans la province soudanaise du Nil Bleu ont annoncé dimanche avoir repoussé une attaque des forces gouvernementales, qui ont perdu hommes et armes, des informations démenties par l'armée soudanaise.
"Les forces gouvernementales ont tenté d'attaquer des positions du SPLM vendredi dans une zone appelée Silik", au sud-ouest de Damazin, le chef-lieu du Nil Bleu, a déclaré à l'AFP Arnu Ngutulu Lodi, porte-parole de la branche Nord du Mouvement de libération populaire du Soudan (SPLM-N).
"Mais le SPLM leur a infligé une défaite et les combats continuent dans la localité de Bau", a-t-il déclaré.
L'armée a subi "des pertes en vies humaines et en matériel militaire", a-t-il affirmé."Les combats étant toujours en cours, il n'y a pas de détail précis sur les victimes", a-t-il ajouté.
Le porte-parole de l'armée soudanaise, Sawarmi Khaled Saad, a démenti ces affirmations, assurant qu'il n'y avait pas eu de combat vendredi au Nil Bleu.
L'accès à cette zone du Soudan secouée par des troubles depuis septembre 2011 est fortement limité, et il est difficile de vérifier ces informations de source indépendante.
Depuis la partition du Soudan en juillet 2011, Khartoum cherche à affirmer son contrôle sur le Nil Bleu et sur le Kordofan-Sud, deux régions frontalières du Sud et dont une partie de la population a combattu au côté des Sudistes pendant la guerre civile Nord/Sud (1983-2005).
Selon M. Lodi, les rebelles contrôlent plus de 50% des zones rurales du Nil Bleu, tandis que les forces gouvernementales ont conservé la main mise sur la plupart des villes.
L'ONU a annoncé jeudi qu'environ 105.000 Soudanais du Nil Bleu avaient fui les violences et les pénuries alimentaires vers le Soudan du Sud, ainsi que 45.000 Soudanais du Kordofan-Sud, et a exprimé sa "profonde inquiétude" au sujet de cet exode.
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